La loi électorale du 16 août 1919 établie que “Pour être électeur, il faut (…) 1° être Luxembourgeois ou Luxembourgeoise“.
Le droit de vote est ainsi consacré aux femmes. Ce qui est importante. Mais, peut-être plus important d’un point de vu de la lutte de classes, c’est que la loi de 1919 abroge celle de 1913 que disait :
Sont comptés pour la formation du cens :
a) l’impôt foncier, l’impôt mobilier et les redevances sur les mines;
b) les patentes à l’exception des patentes pour le colportage et l’exercice des professions ambulantes ainsi que celles payées par les entrepreneurs de jeux et amusements publics;
c) les centimes additionnels de toute espèce perçus sur les contributions directes au profit ou pour compte des communes.
Donc, pas les prolétaires – les ouvriers.
En 1919 la classe socio-économique n’était plus raison pour nier le droit au vote. Avec toute importance du droit de vote pour les femmes c’est le droit de vote pour ceux qui n’ont rien que vient vraiment bouleverser la réalité politique.
Néanmoins la loi garde que :
Sont exclus de l’électorat et ne peuvent être admis au vote : (…) ceux qui obtiennent régulièrement des secours d’un établissement de bienfaisance publique.
…abrogé seulement en 1950.