En note courte et que pour faire un rapport succinct du débat d’aujourd’hui au Festival des Migrations sur l’avenir du CNE.
Je dis débat mais je devrais dire présentation. Mme Cahen et M Bartolomeo nous ont présenté un avenir sans étrangers et basé dans le vivre ensemble – a faire là, dans le communes, où tout se passe.
Mme la ministre, l’opinion du ministre e la tutelle, sépare, dans son discours, la société civile de ses asbl. Puis elle avance que la nationalité c’est un peu comme un état d’âme : à l’aéroport je sors le passeport que j’ai envie. C’est toute une question de vivre ensemble et de bâtir ensemble le pays.
C’est dans le communes qu’il faut aller chercher « l’inspiration ». Son opinion de c’est que le futur du CNE passe par le faire élire par les membres des CCCI. Le modèle d’avoir les associations en tant qu’électrices n’a pas marché – presque aucune se présente. Et puis, on parle de participation politique – il faut d’abord montrer que nous la méritons (ici il y a bien nous et eux) et s’inscrire pour voter aux communales et européennes : « quand on arrive à 70 – 80 – 90% des étrangers inscrits nous pourrions envisager le vote aux législatifs.
Dans ma petite intervention je l’ai remarqué 4 choses :
- Les asbl sont la cristallisation de la société civile. C’est la façon que les forces vivantes on de s’organiser de façon permanente au tours des valeurs, des idées et des projets et de faire entendre ;
- D’accord qu’il y a pas assez de asbl qui votent pour le CNE. Mais… pour annoncer les élections du CNE il y a eu quoi comme divulgation ? La publication une seule foi en 3 ou 4 journaux d’un appel à candidat et à électeurs.
La procédure de renouveler la liste d’associations électrices du CNE, pourquoi la faire avec un délai (initiale) de 15 jours et pourquoi pas l’ouvrir à tous les asbl ? - J’ai rappelé que plus de 2 ans après les élections communales il y a toujours des CCCI qui ne sont pas constitués. C’est ça l’univers électoral que Mme le ministre veux ? Et puis, les CCCI sont choisis par le bourgmestre. Donc, le projet c’est bien de nier aux étrangers toute interférence organisé dans le processus pour choisir qui parle pour faire entendre nos enjeux et préoccupations.
- Last but not least, j’ai eu la chance de rappeler qu’il y a, à peu près, 2 ans que dans la même salle, quand on clôturait le cycle de formations de multiplicateurs pour mobiliser les étrangers à s’inscrire pour voter aux communales, je l’ai lancé de défis de maintenir le même valeur de ce projet dans le budget des années à venir. La mobilisation pour la participation politique ne se fait pas en veille d’élections.
J’ai terminé en le disant que : « la participation politique ne peut pas être quelque chose qu’on parle quand on a envie de paraître démocrate ».