Toutes les conditions sont réunies pour que le gouvernement ne s’éloigne pas trop de ce qui est son plan pour les étrangers depuis le temps du commissariat : l’assimilation. Nous sommes tous des égaux pourvu que tu sois luxembourgeois. D’un côté, la machine de l’État (comme il est naturel dans un État) et des organisations conventionnées, et de l’autre, des « hommes et femmes indépendants » – quand ils ne sont pas issus des partis politiques, bien sûr – sans autre soutien qu’eux-mêmes. Mais surtout, surtout en finir avec les ambitions des associations d’étrangers de pouvoir un jour être plus qu’un simple exécuteur des multiples plans d’action gouvernementaux.
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Pour une inclusion réussie il faut donc veiller à inclure dans ce débat les lois sur la langue, les associations, le CNE, et les CCCI. Et il faudra repenser l’approche de l’État en ce qui concerne sa façon de communiquer (dans les deux sens) avec les étrangers : c’est aux étrangers aussi de choisir, librement, la façon dont ils veulent s’organiser pour participer à la vie de ce pays qui est aussi le leur.
Parmi les 16 activités économiques que le gouvernement a jugées comme fondamentales, dans l’article 3 (2) du Règlement Grand-Ducal du 18 mars 2020[2], la plupart sont opérés pas cette masse de non-nationaux, et certaines bien au-dessous de ce que c’est la déjà haute proportion de 3 sur 4 travailleurs pour l’ensemble d’économie : supermarchés et commerces, transports et entreposage, postes de vente de combustibles, nettoyage… Ceci ne veut dire qu’une chose, le fondement/base de l’économie luxembourgeoise est bien assuré par ces trois quarts électoralement silencieux des contribuables.
Ne me dis pas que tu ne me comprends pas
quand les jours tournent au vinaigre
ne me dis pas que tu ne t’es jamais senti
une force pour se développer sur vos doigts
et la colère monte entre tes dents
Ne me dis pas que tu ne me comprends pas
Il est impératif, au moins, et par respect pour les producteurs de 66% de la richesse de votre pays, que les services en ligne de RTL mentionnés ci-dessus commencent à transmettre des interprétations en direct des événements de communication concernant l’épidémie du coronavirus.
En note courte et que pour faire un rapport succinct du débat d’aujourd’hui au Festival des Migrations sur […]
Le GDP per capita du Luxembourg était, en 2018, de presque 100.000€ par personne. Le budget du CNE est de 20.000€ pour l’année de 2020 : 0,0001% du total du budget d’état pour 2020. Pour le gouvernement, la voix de chaque étranger résident ne vaut que 7 centimes de l’euro.
N’êtes-vous pas d’avis que le délai susmentionné de 10 jours ouvrables ne soit trop restreint pour une telle demande adressée à des associations qui souvent fonctionnent sans personnel permanent et dont la non-exécution entraîne une sanction immédiate ?
Mais le CNE n’est pas une ille. La même loi qu’a créé le CNE, dans son cadre actuelle, est celle qui donne naissance aux CCCIs. L’intégration des étrangers au niveau national ne peut pas se faire sans le niveau local. Pour accommoder les propositions d’inclure les CCCIs dans le CNE il va falloir réviser le cadre des premières.
La situation démographique et économique au Luxembourg n’est pas une conséquence inouïe mais bien le résultat des politiques très précises et volontaires mis en œuvre par des successifs gouvernements. Ces choix politiques ont des conséquences et sont génératrices d’engagements qu’il faut observer par la suite.
Ce n’est pas possible d’ignorer la réalité chronologique des faits qui on produit cette loi. Ni tant peu ignorer l’importance donnée à une étude que, visiblement, ne représente pas la réalité, en raison de la façon dont il était mis en œuvre.