Sujet : Concernant les évènements parvenus lors de la réunion plénière du 8 juillet 2019 du Conseil National pour Étrangers
Avec connaissance de : Mme le ministre Corine Cahen, M Jacques Brosius, les membres du Bureau du Conseil National pour Étrangers.
M le Président du Conseil National pour Étrangers,
C’est vraiment dommage qu’il faille arriver au point d’écrire cette lettre. Ce qui est arrivé lors de la réunion plénière du Conseil National pour Étrangers – CNE du 8 juillet 2019 c’est, pour dire le moins, regrettable. De telle façon que je n’avais aucune autre possibilité que d’abandonner la salle.
Je me permets de vous rappeler les faits : dès le début des travaux que M Henry Surpless ne cessé de faire de commentaires pas si cordiaux envers moi. Je peux comprendre que pour certaines personnes la liberté de parole ne soit pas une valeur à respecter. Je peux le comprendre, mais je ne pourrais jamais l’accepter.
Il s’ajout la manque de respect de la part de Mme la vice-présidente du Conseil envers la démocratie du débat. Lors de la discussion du point 4 de l’ordre du jour, et à la suite de ma demande de prise de parole, Mme Hugon s’est adressée à moi en disant que, et je cite, « t’est plus dans la commission, c’est pourquoi que tu parles ? ». Or, M le président, je ne croyais pas être nécessaire le faire mais il semble que j’avait tort, il faut bien vous rappeler que la plénière est le lieu de discussion et prise de décision du CNE. C’est le lieu ou tous les membres du CNE peuvent et doivent s’exprimer sur tous les sujets en débat.
J’ai quand même pris la parole pour expliquer ma position, d’ailleurs déjà connu mais jamais débattu, au sujet de la fusion de commissions proposé.
C’est à ce moment que M Surpless commence à répéter sans arrêt : « motherfucker, shut up motherfucker ». Mme Anabela Chaves, que par la suite se fait aussi cibler aussi par M Surpless, intervient pour dénoncer l’ignominie de ce qui était en train d’arriver. A tour séparés, Mme Chaves et moi, nous vous avons demandé, en tant que président du CNE, de prendre le relais et mettre une fin à la situation. La seule réponse que nous avons reçue était votre silence. Un silence assourdissant pour la démocratie que se veulent exister dans un organe collégial.
La situation c’est avéré insoutenable, dont ma décision de quitter la salle, abandonner la réunion, et, par conséquence, être empêché d’accomplir en toute plénitude le mandat dont j’était confié par les électeurs le 8 juillet 2017.
En vertu des évènements décrits ci-haut il ne me reste aucune autre solution au-delà de donner connaissance de ceux-ci au ministre ayant le CNE à sa tutelle, Mme Corinne Cahen. Le total mépris de M Surpless pour tous ceux avec qui il n’est pas d’accord n’est pas compatible avec le plus basic respect interpersonnel. La manque de respect par le débat démocratique manifesté par Mme Hugon n’est pas compatible avec ses fonctions de vice-présidente du CNE. Votre silence, M le président, sur ces deux questions ne fait, malheureusement, que dénoncer votre apparente parrainage de ce modus operandi.
Pour terminer, M président, et je m’excuse de l’imposition mais la politesse semble ne pas avoir plus lieux dans notre CNE, je vous donne jusqu’au 25 juillet 2019 pour adresser les deux affaires reportées plus-haut de façon convenable. Un rappel à l’ordre à Mme la vice-présidente et une action disciplinaire conséquente envers M Surpless s’imposent. A moins les soupçons de parrainage énonces dans le paragraphe précèdent ne soient que la réalité. Ce délai écoulé je me réserve, dans le cadre de la loi, le droit toute la démarche que je trouve nécessaire pour dénoncer et, éventuellement, redresser ces situations.