Toutes les conditions sont réunies pour que le gouvernement ne s’éloigne pas trop de ce qui est son plan pour les étrangers depuis le temps du commissariat : l’assimilation. Nous sommes tous des égaux pourvu que tu sois luxembourgeois. D’un côté, la machine de l’État (comme il est naturel dans un État) et des organisations conventionnées, et de l’autre, des « hommes et femmes indépendants » – quand ils ne sont pas issus des partis politiques, bien sûr – sans autre soutien qu’eux-mêmes. Mais surtout, surtout en finir avec les ambitions des associations d’étrangers de pouvoir un jour être plus qu’un simple exécuteur des multiples plans d’action gouvernementaux.
Category: inclusion
La conclusion est très simple. La citoyenneté des étrangers se fera selon un plan désigné par les Luxembourgeois et exclusivement en langue luxembourgeoise. L’assimilation comme seul chemin pour la citoyenneté : renonce à ce que tu es pour devenir un de nous. Et rien d’autre, parce qu’il n’y a que les Luxembourgeois qui sont égaux devant la loi, selon la Constitution.
Pour une inclusion réussie il faut donc veiller à inclure dans ce débat les lois sur la langue, les associations, le CNE, et les CCCI. Et il faudra repenser l’approche de l’État en ce qui concerne sa façon de communiquer (dans les deux sens) avec les étrangers : c’est aux étrangers aussi de choisir, librement, la façon dont ils veulent s’organiser pour participer à la vie de ce pays qui est aussi le leur.